Bilan des deux ans de laboratoire tel que vu par Katia.

26 octobre 2011, première participation aux ateliers dirigées par Noel Guyomarc’h à sa galerie du même nom. Nous avions reçu notre premier « devoir » par courriel et ça se présentait comme suit :

Bonjour, voici donc le premier thème pour les ateliers.

Le papier: le papier est un matériau léger, malléable, facile à découper, à déchirer et à transformer par différents procédés, on peut le peindre, le colorer… Par ce premier atelier, je vous demande de réaliser soit des objets, soit des bijoux (maximum de trois) en explorant les possibilités de ce matériau. Surtout aucun lien entre les 3 réalisations.

Bien sûr, les apporter pour notre rencontre, et on échangera sur vos réflexions de travail.

A bientôt,

Noel

Mais dans quel processus je m’apprêtais à entrer! Un seul mot pour résumer mes premiers devoirs : Joaillerie. Il nous demandait d’explorer le papier et j’avais passé environ la moitié de mon temps d’atelier à construire les systèmes d’attaches et de fixation en argent. Le papier (ou le matériau en général) pouvait-il exister par lui-même comme un bijou? À ce moment je ne le pensais pas.

J’amorçais un lent processus de transformation, une série d’exercices et de travaux qui, à coup de doutes, d’essais et de dizaines de petits tas de matériaux agglutinés, ont fait éclater mon schème de création habituel.

Aujourd’hui, presque deux ans plus tard, la fin de ma participation aux ateliers du Labo. Mon ancienne manière de travailler s’est hybridée à une nouvelle attitude d’exploration, multipliant ainsi mes avenues de création. Métal ou pas, papier, bois, plastique ou je ne sais quoi, j’ai accès à des idées en bijou contemporain jusqu’à cent ans.

Un grand merci à Noel mais aussi à toutes les participantes qui, chacune à leurs manières, ont su nourrir le fil de nos explorations respectives et soutenir la démarche dans son ensemble.

 

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